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Nous avons rencontré une psychologue psychanalyste.

 

Tout d’abord la psychanalyste a mis en exergue deux notions :  

  • La notion d’euthanasie : « c’est décider de sa mort qui est donnée par quelqu’un d’autre »      « elle est voulue ».

  • La notion de souffrance :   « le corps renseigne de notre existence, seulement lorsqu’il va mal.». Les souffrances physiques ou psychologiques peuvent devenir lancinantes et chroniques. La mort devient la seule réponse à cet appel du corps et l’unique moyen de libération totale et irréversible pour le patient.

 

Elle nous confirme que cette procédure, déjà appliquée dans de nombreux pays, est très surveillée. Elle prend en compte des paramètres à la fois  physique et psychologiques. Les principaux étant le mode de vie, l’âge du patient, le discernement du malade et le diagnostic plus ou moins avancé de la maladie.

 

Cette psychanalyste a surtout traité des demandes faites par des personnes âgées ou par des malades présentant des handicaps sévères.  En effet, certaines personnes n’ont plus de « projets d’avenir » ce qui génère un sentiment d’ennui chronique,  la mort devient alors leur seule alternative.

 

Le rôle du psychologue est de détecter un éventuel état dépressif du patient. Dans ce cas, cette dépression passagère doit être traitée en suivant une thérapie car tout acte d’euthanasie serait une forme de suicide.

 

Sur la question de fond du débat, elle évoque quatre problèmes principaux :

  • La connaissance de l’état psychologique du patient ;

  • les soins palliatifs ;

  • l’acharnement médical ;

  • le problème des religions.

 Psychanalyste, psychologue.

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